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  Après cet épisode de fraîcheur, les températures vont remonter. La douceur va s'imposer avec des températures agréables mais du vent! Aucune vigilance météo en cours...
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L'îlot urbain parisien

Il n'est pas rare d'observer des écarts de températures énormes entre la grande banlieue et Paris que ce soit en hiver (températures négatives en grande banlieue alors qu'il ne gèle pas dans Paris) ou en été (on respire en banlieue en période de canicule alors que le mercure ne descend pas en ville) : c'est le phénomène d'îlot urbain caractéristique des grandes métropoles mondiales.

L'îlot urbain est un effet de dôme de thermique, créant une sorte de microclimat urbain où les empératures sont significativement plus élevées : plus on s'approche du centre de la ville, plus le dôme thermique est dense et haut, et plus le thermomètre grimpe.
Ces différences de températures sont un phénomêne assez complexe où s'entremêlent causes et effets. L'îlot de chaleur urbain est dépendant du "type de temps" mais aussi de la situation géographique, climatique et de la topographie de la ville.

L'îlot de chaleur urbain est marqué :
- surtout la nuit et en matinée. La journée le soleil réchauffe l'amosphère de manière homogène sur une très grande surface
- lorsque les vents sont très faibles c'est à dire surtout en périodes anticyclonique ou entre deux dépressions. Ces vents faibles entraînent une stagnation des masses d'air alors qu'au contraire, les vents forts permettent de favoriser la circulation et le brassage de l'air et donc de diminuer le dôme thermique urbain.

L'occupation du sol et son "albédo"
Le bâti, selon son albédo (indice de réfléchissement d'une surface) absorbe ou réfléchi l'énergie solaire. Ainsi, durant la journée, la ville absorbe 15 à 30% d'énergie de plus qu'une zone se trauvant en banlieue. Les murs de la ville restituent ensuite cette énergie sous forme de chaleur durant la nuit ne permettant pas aux températures de baisser. Au contraire en banlieue, l'eau et la végétation constituent des moyens de rafraîchissement : par évaporation ou évapotranspiration, elles rafraîchissent l'air dans la journée. De même l'évaporation entraîne un rafraîchissement de l'air car le passage de l'étét liquide à gazeaux consomme des calories. C'est pour cela que la température baisse largement près des bois et forets ou près des cours d'eau.

Voici ci-dessous deux schémas répresentant la région parisienne dans deux situations météorologiques favorisant l'îlot de chaleur urbain :

 
Températures observées durant une nuit caniculaire de 2003 :




Températures observées durant la matinée du 30 novembre 2016 :


 
D'ailleurs, en hiver, le nombre de gelées passe du simple au double entre le centre ville de Paris et la grande banlieue. 

S'il ne gèle pas plus de 15 jours par an à la Tour-St-Jacques (probablement 5 à 10 jours à République), on dépasse les 40 jours en grande banlieue, sur une zone au-delà de 30 à 40 km du centre de la capitale.

A Paris-Montsouris, le nombre de jours de gel par an observe une diminution constante depuis le début du 20 eme siècle, même s'il a tendance à se stabiliser depuis environ 1975.
 


 

source : notre-planete.info et meteo-paris




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